POLITIQUE

Concertation Politique : Ali Bongo Ondimba renforce le Pragmatisme de la démocratie participative et responsable et annonce la limitation de tout mandat électif à 5 ans

Ce lundi 13 février 2023, au Palais Rénovation du bord de mer, le Président de la République Ali Bongo Ondimba, a officiellement procédé au lancement de la Concertation Politique conformément à ses engagements pris lors de son discours à la nation du 31 décembre 2023.

Quels sont les points essentiels à retenir du lancement officiel de la concertation politique ?

La tenue de cette concertation Politique est la matérialisation d’un engagement pris par le Chef de l’Etat dans son discours des vœux à la Nation le 31 décembre dernier. Une quarantaine de jours plus tard, cet engagement a été respecté. Ce qui renforce le crédit de la parole publique. Cette « rencontre », comme l’a qualifiée le Chef de l’Etat, est une concertation, et non un dialogue comme ce fut le cas, dernièrement, à Angondjé en 2017.

Cette concertation est bi-partisane ; elle réunit majorité et opposition. Les différentes parties-prenantes sont là pour exprimer leur point de vue, faire valoir leurs propositions. Aux autorités compétentes (Gouvernement et/ou Parlement) ultérieurement de trancher et de retranscrire en droit positif (sous forme de textes réglementaires ou de lois) certaines des propositions / suggestions issues de la concertation.L’objet de cette concertation a été strictement défini par le Président de la République dans son discours du 31 décembre 2022.

Il s’agit de « définir les bases de la préparation de scrutins aux lendemains apaisés ». Il ne devra donc être question que de matière électorale. Tout autre question sera hors-sujet. En clair, il s’agit d’une concertation portant sur les questions électorales et non d’un dialogue politique. L’objectif est de prévenir tout incident post-électoral, comme le Gabon l’a vécu en 2016 (du fait d’une minorité). Ces incidents sont indignes d’une démocratie et d’un Etat de droit. C’est dans les urnes, non dans la rue, et surtout pas de manière violente, que les Gabonais(es) doivent s’exprimer. Une concertation avec les autres Forces vives de la Nation sera organisée dans les prochaines semaines. La société civile, les syndicats etc pourront s’exprimer auprès du gouvernement.

Yves Herty