Gabon : Ali Bongo est aux commandes
Depuis son malencontreux accident vasculaire cérébral (AVC) qui a quelque peu secoué le Gabon, le chef de l’Etat, fait l’objet de plusieurs fantasmes. Loin de se justifier, Ali Bongo Ondimba en tant que président de la nation gabonaise a un agenda très chargé et succèdent ainsi les audiences au palais.
De folles rumeurs persistantes sur son incapacité à remplir ses fonctions de Chef de l’Etat n’ont cessé d’être avancées et ce malgré les preuves irréfutables apportées. Le dernier fait en date venant clore ce débat est sa récente audience avec les commandants en chef de forces de sécurité et de défenses ce lundi 13 juillet 2020.
Ces derniers mois et semaines, comme vous l’avez constaté, le chef de l’Etat a participé à plusieurs réunions de l’Union africaine en visioconférence au cours desquelles il a porté, en sa qualité de président en exercice de la CEEAC, la voix de l’Afrique centrale et a plaidé pour une stratégie coordonnée à l’échelle du continent en matière de riposte face au Covid-19 et de relance économique.
Le chef de l’Etat a les commandes du pouvoir et met fin provisoirement à la guerre menée par ses détracteurs qui fait rage pendant depuis tout ce temps. En effet, les différents changements observés notamment sur la loi de finances rectificatives entre autre, viennent prouver qu’Ali Bongo est toujours le maître du jeu administratif au Gabon.
Le président, Ali Bongo Ondimba a un rythme d’audience plus régulier depuis plusieurs mois. Notons que, le numéro 1 gabonais participera à un nouveau sommet de l’Union africaine le 28 juillet prochain et à un sommet ordinaire de la CEEAC deux jours plus tard, le 30 juillet. Et en août, l’agenda du Président de la République sera marqué par les festivités du 60ème anniversaire de l’Indépendance, qui sont maintenues même si elles ont été allégées en raison du Covid-19.
En raison de cet agenda chargé dans les prochaines semaines et de la crise sanitaire, le Président de la République s’attelle à la tâche. Le chef de l’Etat réaffirme incontestablement son autorité présidentielle en rendossant ses pouvoirs régaliens (défense, Affaires étrangères).