SOCIÉTÉ

Gabon: retour sur la journée nationale de la femme

Le Réseau des Jeunes Femmes Engagées et la Dynamique Féminine, sous la houlette de Mory Hortense,  a organisé une conférence débat dans le cadre de la célébration de la Journée Nationale de la Femme Gabonaise qui s’est déroulée le 17 avril 2021.

Cette grande messe avait pour conférencières : Sidonie Flore OUWE magistrate et Présidente du Salon de la Femme et Aude Frédérick OLLIANG (Adamantis Mentis) entrepreneur et responsable d’association. Les débats ont tourné autour des changements juridiques intervenus dans les derniers projets de loi du gouvernement, visant la protection des droits de la Femme. Et sur la perception de ces modifications, par la société civile féminine.

La décennie de la femme instaurée par les plus hautes autorités en tête desquelles le Chef de l’Etat, Ali BONGO ONDIMBA bat son plein, la gent féminine gabonaise prend de plus en plus la mesure de sa responsabilité sociétale.

C’est à cet effet que Le Réseau des Jeunes Femmes Engagées et la Dynamique Féminine,  a organisé une conférence débat dans le cadre de la célébration de la Journée Nationale de la Femme Gabonaise célébrée le 17 Avril de chaque année.

Au cours de cette journée, l’une des conférencière en la personne de Frédérick OLLIANG , a intervenu avec la perspective de la société civile en rappelant les questions que cette proposition de loi modificative soulève dans un 1er temps, puis rappeler la situation évolutive des lois en faveur du genre d’où le cadre s’y prête. 

Pour les  conférencières, il est question d’harmoniser les textes de loi vu les différentes étapes d’acquisition de leurs droits fortement soutenus par le Chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba. 

Aussi,  il faut rappeler que la disposition qui dérange la petite opinion est celle de penser qu’on veut soustraire à l’homme son autorité. « Il n’en est rien », souligne Frédérick OLLIANG.

Par ailleurs la question d’autorité ne se poserait pas, explique les différentes conférencières car lorsqu’ un foyer est équilibré,  la question d’autorité n’a pas besoin d’être dans une dynamique complémentaire.

Ainsi chacun connaît sa place et son rôle. Une célèbre maxime de chez nous ne dit-elle pas que « c’est la femme qui commande, et l’homme décide », a-t-elle rétorqué en souriant. 

Notons que cette conférence riche en enseignements a été rehaussée par la présence de Sylvie KOTHA, Honorable Député du 3e arrondissement de Libreville, SAFI MOUBELET-BOUBEYA, Conseiller du Président de la République, Benedicte KESSANY, Experte en politiques sociales, Raïssa L’aire MEDZA, chef de service sports à Gabon 1ere.

Brice Okane

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