SOCIÉTÉ

Les médias affiliés à l’OPAM prêts comme ”des pirates de la plume” à saboter l’excellent travail de Jessye Ella Ekogha ?

Ils étaient quasiment tous présents à ce rendez-vous des médias affiliés à l’OPAM ce mercredi 10 août 2022 à Libreville. Et tandis que l’on aurait pu penser qu’il s’agissait réellement d’une réunion extraordinaire entre membres, il n’en serait rien. Selon nos confrères de La Libreville qui cite un participant à ladite réunion, « Après quelques dizaines de minutes, on en est venu à aborder le ‘cas’ de Jessye Ella Ekogha », aurait indiqué ce dernier. Le porte-parole de la Présidence serait-il devenu plus que jamais ”l’homme à abattre” ?

Réunis autour de Telesphore Ngomo, président de l’OPAM, les médias Echos du Nord, la Nation, le Patriote, Kongossa News, Gabon Review ou Mediaposte Gabon, auraient pris pour cible Jessye Ella Ekogha dans les ”prochains jours”. D’ailleurs, cela ne date pas d’aujourd’hui. En effet, depuis sa nomination en 2019, le Porte-parole de la Présidence de la République qui a décidé de mettre fin aux pratiques financières fallacieuses qu’ont bénéficié plusieurs patrons de médias dits ”indépendants”, est aujourd’hui taxé d’ ”incompétent” et ”mangé” dans toutes les sauces journalistiques par les ”pirates de la plume” à la recherche d’un trésor perdu.

Ces derniers auraient donc décidé de s’en prendre au collaborateur du Chef de l’État en prévoyant de ”multiplier dans les prochains jours les articles à charge” contre lui. Selon la source citée par la Libreville, ces patrons de médias qui ont perdu leurs privilèges auraient décidé contre vents et marées d’ « obtenir (la) démission (de Jessye Ella Ekogha) ». « Et si ça ne suffit pas, dans un second temps, il est question de concentrer le tir sur la première dame (Sylvia Bongo Ondimba) et sur le fils aîné du couple présidentiel, Noureddin Bongo Valentin) ».

La vocation des médias est-elle désormais de régler des comptes ? Dans tous les cas, la population gabonaise n’entend pas se faire rouler par les ”pirates de la plume”.

La rédaction

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