Les ”mercenaires de la plume” tentent-ils désormais de prendre en otage la presse libre et indépendante ?
Le ”Bazooka” dans sa parution du jour qui dévoile les manœuvres ”malsaines” orchestrées par certains médias pour s’attirer les faveurs du palais de bord de mer sur le plan financier semble avoir percé un abcès. En effet, en portant plainte contre leur confrère du bazooka, François Ndjimbi de Gabon Review et Harold leckat de Gabon Média Time tenteraient-ils de museler la presse ”libre et indépendante”?
La réponse à cette question serait évidente selon un universitaire du département de communication à l’Université Omar Bongo. ”Généralement on dit que les loups ne se mangent pas entre eux, mais certains patrons de médias se sont appropriés la pratique du pourrissement dans le seul but d’assouvir leur besoin pécuniaire. Chantage, mensonge, diffamation, coups bas et parfois le double jeu de faiseurs de rois, sont devenus des pratiques auxquelles ont recours de nombreux médias pour bénéficier de sommes d’argent colossales. Sauf qu’avec le temps, les choses ont changé du côté de la Présidence”, explique-t-il.
Comment expliquer que des médias qui ont toujours prôné pour une presse libre et indépendante voudraient paraître cette fois-ci comme les oppresseurs de cette même presse libre et indépendante ? Vouloir se faire passer pour les victimes tandis que l’on sait en réalité que le petit agneau d’aujourd’hui est le loup de la bergerie. ”Cela est une tentative vaine dont le seul dessin n’est autre qu’une tentative hasardeuse de museler la vérité”, conclut l’universitaire. Nous y reviendrons ! La rédaction